Minorque - Genève
Décollage de Minorque : 13H07
Atterrissage à Madrid : 14H11
Décollage de Madrid : 19H33
Atterissage à Genève : 21H03
1H30 de vol
Décollage de Minorque : 13H07
Atterrissage à Madrid : 14H11
Décollage de Madrid : 19H33
Atterissage à Genève : 21H03
1H30 de vol
La chaleur estivale accompagne le dernier dimanche de l'été...
A la gare Belfaux, les moutons cherchent un peu de fraicheur à l'ombre de rares arbustes.
Un rapace, plus loin, tournoye dans le ciel bleu à la recherche de petits rongeurs pour son déjeuner.
Le train est entré en gare, un seul quai planté d'un bâtiment désafecté, quelques voyageurs sont montés ou descendus de wagons presque vide.
Le paysage s'est mis à défiler, un paysage encore vert avec des arbres souffrants de la sécheresse.
L'été va s'achever... Les colchiques sont en fleur, au parc de la Granges à Genève.
Adieu donc enfant de mon coeur.
Jean-Jacques'2007
Vulgaires saucisses et bière en direct des fêtes de Genève.
Amitiée
Jim
Transmis par Jim le 3 Août 03 à 00H23
Jeudi 20 mars 2003
J'ai éteint la radio et j'écoute des disques. Je ne désire pas avoir des informations toutes les demies-heures sur une guerre dont les envoyés spéciaux n'ont de toute façon rien à dire faute de nouvelles!!!
Les stations de radio devraient traiter la guerre comme toutes autres informations dans les bulletins diffusés habituellement, voilà un moyen de protester. Les auditeurs, au lieu de se délecter de ces nouvelles, devraient tourner le bouton. Un de mes collègue a quitté son travail pour la pause en criant: "Je me dépêche de rentrer pour aller voir la guerre à la télévision. Ta, ta, ta... (bruit de mitraillette)"!
Je suis contre la guerre, je l'étais en 1991 et avant. En 91 je passais pour un fou ou un débile en affirmant mon rejet de la guerre. Une dizaine d'années plus tard je suis noyé dans la cohorte de pacifistes en tout genre. Prendre part à une manifestation contre la guerre et se précipiter ensuite devant son poste de télévision pour "voir la guerre en direct" ne participent pas à l'idée que je me fais du pacifisme. S'informer est une chose; contribuer à la course de l'audimat m'exaspère. Il y a une quinzaine d'années alors que j'étais encore mobilisable, j'avais déclaré qu'en cas de guerre je ferais la grève. Habillé en militaire je me serais rendu sur la place Neuve à Genève avec une pancarte autour du cou: "GREVE DE LA GUERRE". Je me suis fait répondre que traître à la patrie on me fusillerait! La réponse était pertinente. La guerre n'est pas seulement un conflit entre deux belligérants, on tue dans son propre camp tous ce qui dépasse de la masse. Honneur, Patrie, Frontière que de mots dérisoires inventés par les mammifères dit "intelligents" qui, hébergés sur un vaisseau spatial précaire: La Terre, s'arrogent le droit et le devoir de détruire l'habitat dans lequel ils vivent. L'instinct de guerre, inscrit dans nos gènes, sert à occuper les généraux des armées qui bouillent d'expérimenté grandeur nature leurs derniers joujoux meurtriers. Les usines d'armements ne sont pas prêtes de mettre les clefs sous le paillasson et la chair à canon existe à profusion. Une arme n'a qu'une fonction, tuer. Manifester contre la guerre est louable, mais, tant qu'il y aura des armes...
Adieu donc
enfant de mon cœur.
Il pleuvait des feuilles mortes. Assise sur la marche d'un piédestal de statue, une jeune femme attendait. Serrée dans un jean couleur bleu délavé, moulée d'un chandail aux couleurs dissipées, réchauffée par un manteau beige posé sur ses épaules, la tête coiffée d'un bonnet de laine rouge, elle attendait. Les genoux serrés, les pieds en dedans, elle avait l'air d'une petite fille prise en faute. Le soleil, son fiancé, arriva enfin et éclaira son visage. Les voitures, en longues files, passaient leur route indifférentes à ce visage illuminé par l'amour.
Genève, 1er novembre 2002002
Près de l'Hôtel Métropole
Genève