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Rêveries
automne
16 octobre 2016

Dimanche

Le brouillard matinal, évaporé peu avant neuf heures, a laissé place au soleil. Magnifique journée d'arrière automne, propice à la balade de l'aéroport.  

Choses vues entre Wabern et l'aéroport de Belp-Berne:
Les dernières framboises,
Les corneilles à la recherche de vermisseaux derrière le passage de la charrue,
Les Alpes
Des pommiers
La couleur automnale des arbres
 
ENCORE UN BEAU DIMANCHE...

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11 octobre 2016

L'automne à Berthoud

Les sculptures de Bernard Luginbül installées devant le musée éponyme, sis dans les anciens abattoirs, de Berthoud, évoquent le temps d'automne...
Morat, Fribourg, Berne et Berthoud sont des villes qui se ressemblent. Elles ont été fondées par les ducs de Zähringen vers 1100.
Le château veille sur la ville, il était destinée à contrôler l'entrée de l'Emmental.

10 octobre 2016

M

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)
edouard vuillard nature morte avec bouteille et carafe
Edouard Vuillard


VOYAGE EN CHEMIN DE FER
Le rapide file dans la nuit. La voie ferrée longe la côte découpée entre Cannes et Saint-Raphael. La Pacifique 231, lancée à vive allure, entame les longs virages avec aplomb. L'express de nuit est composé, outre de la célèbre locomotive, d'un tender, d'un fourgon à bagages, d'un fourgon postal, de deux wagons de troisièmes classe,  de quatre de deuxième classe, d'une voiture de première classe et de trois wagons lits. Vers 23 heures, le train passe à Anthéor. Le mécanicien actionne le sifflet à la hauteur de la villa "Si-Ma-Y", perturbant l'écoute d'un concert symphonique retransmis à la T.S.F. Un peu plus tard, le train entre en gare de Saint-Raphaël. Une caisse, portant la mention: TABLEAU, est chargée dans le fourgon à bagage. Le train reprend sa course en direction de Paris. En ce mois d'octobre 1925, personne ne se soucie de la quatrième révolution industrielle qui bouleversera la vie des gens du début du XXIe siècle. 

 

EXPOSITION
Deux critiques, très contrastées, l'une parue fin juin 2014 dans le quotidien Le Temps et l'autre imprimée en début septembre 2014 dans le mensuel économique Bilan, mentionnent l'exposition d'automne du Kunstmuseum de Winterthour consacrée au peintre Edouard  Vuillard. L'exposition tourne autour d'un pastel, "La Vénus de Milo", récente acquisition par le musée, d'une oeuvre de ce peintre discret. L'exposition a eu lieu du 24 août au 24 novembre 2014 ( http://www.kmw.ch/ausstellung/edouard-vuillard/ )
ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES
Edouard Vuillard est né en 1868. Il tombe malade début juin 1940. Ses amis, Lucy et Jos Hessel, le transportent à La Baule. Ils fuient l'avancée des troupe allemandes. Il meurt le 21 juin.
Edouard Vuillard fait partie des membres fondateur du mouvement Nabi.
Il a participé à diverses aventures théâtrales en illustrant des programmes et en brossant des décors. 
POUSSIÈRE
Un communiqué de l'AFP, repris par les principaux quotidiens de l'Hexagone et par les grands titres de la presse internationale relate un fait divers troublant. Lundi 10 octobre 2016, la gare de Lyon, à Paris, a été bouclée pendant  plusieurs heures par la police. La concierge a signalé un colis suspect. Une caisse recouverte d'une épaisse couche de poussière semblait abandonnée sur un rayon de la consigne. Après dépoussiérage, au plumeau d'autruche, de cette étrange  découverte, on pouvait lire en lettre rouge: TABLEAU peint directement sur la caisse.  Le nom de se groupe terroriste était inconnu des services de renseignements. Pendant que les pontes des services secrets cherchaient des noms, la concierge a ouvert la caisse et en a retiré un tableau. 
Un expert pictural, dépêché sur les lieux a affirmé qu'il s'agissait d'une peinture d'Edouard Vuillard.
Les passagers, bloqués durant plusieurs heures, dans leur  projet de voyage, ont été mécontents d'apprendre qu'une croûte en était la cause.
CONFIDENCES SUR L'OREILLER
On pourra lire le récit de la concierge dans le prochain numéro  de "Elle". Un magazine à la mode qui se lit dans les salles d'attente des dentistes. Les meilleures feuilles se vendent sous le manteau. On peut y lire une description du tableau:
Sur une table, installée devant une fenêtre, donnant sur une ruelle, une bouteille de vin rebouchée, une carafe d'eau, une assiette avec un reliquat de repas, un couteau posé sur l'assiette, laisse supposer que l'on a quitter précipitamment la table. On peut aussi distinguer le bouchon en cristal de la carafe sur la table et un bouchon en liège d'une bouteille invisible.  Un brouillard automnal assombri la scène. La personne qui a quitté la table est un membre actif d'un groupuscule anti "nabi" qui signe : TABLEAU. Il est allé, ce 10 octobre 1925 déposé un colis piégé à la gare de Lyon...
9 octobre 2016

Le château de Berthoud

Dimanche, en fin de journée, le château dérive sur le temps qui passe...

8 octobre 2016

Les labours

L'adriano's bar tourne au ralenti ce samedi matin. C'est les vacances scolaires...
Scène de labour dans la campagne fribourgeoise, près de Guin...

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5 octobre 2016

Paysages

Dans la région de Corcelles (BE) et de Elay, fin septembre et début d'octobre

29 septembre 2016

Une journée qui frôle l'été

En météo, pour qu'une journée soit classée comme journée d'été, le thermomètre doit monter à 25 degrés. Aujourd'hui, dans la Ville fédérale, il a fait 24,5 degrés, un 29 septembre. Surprenant, non?
Toutes affaires cessantes, il ne restait plus qu'à faire une balade dans la belle lumière du soir. C'est du côté du Mont Repos et de l'ancienne cité BLS que l'automne a été scruté. Le Mont Repos est une petite colline englobée dans la ville. Des enfants aux pieds jaunes ont semé la pagaille en jouant à chat perché. Les garnements ont laissé des preuves sur le macadam. Une journée de fin septembre magnifique...

28 septembre 2016

Balade

 
MERCREDI, 27 SEPTEMBRE
Prétextant quelques courses à faire, balade à Köniz, la frontière entre la Ville fédérale et la riche cité bâtie au pied du Gurten passe derrière la maison. La lumière du soir est sublime. Il fait doux. On sent que c'est les vacances. La circulation est moindre et il y a peu de monde dans les magasins. Cette balade dans la douceur d'un mardi de fin septembre est aussi le prétexte de faire un égoportrait  au coeur bleu. Il me semble que la perche à égoportrait est passée de mode. Les touristes chinois, eux, en sont encore très friands. J'avais oublié de noter cet accessoire sur ma liste de cadeaux de Pâques , si bien que cet objet de tous les désirs m'échappe totalement. Plus crûment, on la désigne sous le sobriquet de perche à selfie. 
Dans le centre de Köniz, il y a un magasin turc. On y trouve des fruits et légumes pas chers. Des dattes fraîches, des grenades d'Espagne, des figues d'Italie, des pastèques énormes, des pommelons géants et des scoubidous, bidous, bidous...
Les clients de ce havre méditerranéen sont des quatres coins du monde.  On y entend toutes les langues, mais la drague se fait en dialecte bernois, avec de répliques cultes. Le caissier turc lance à une habituée thaïlandaise, "Vous êtes tout en beauté cette après-midi. Vous êtes plus belle que ma femme!"
Pendant ce temps, jeunesse se passe,sur l'immense terrain de verdure, baigné d'un étang où nénuphars et canards font bon ménage, espace vert sauvé de justesse des griffes des promoteurs et aménagé de façon ludique.
Chargé de paquets, il est temps de rentrer.

27 septembre 2016

Café

 Un palet d'or, oublié dans la réserve de chocolat, accompagne le café du soir. C'est un souvenir d'un passage à la Clayette, chez Dufoux, meilleur ouvrier de France. Un chocolatier qui affole nos papilles...

Un café qui permet d'évoquer un été aujourd'hui disparu... 

26 septembre 2016

Septembre

Nota bene: le vendredi, Lakevio publie sur son blog la reproduction d'une toile, d'un artiste connu ou moins connu. Cette peinture sert de guide pour une création littéraire. Le lundi, Lakevio donne sa version. Dans les commentaires, ceux qui proposent un texte indiquent l'adresse à laquelle leur prose peut être lue. Il est intéressant de lire ces textes, souvent cousins dans la trame mais tous avec leur caractère et leur style.Lakevio, c'est à cette adresse: (ICI)

Windowpane, Sharon Sprung

Quand le film de Woody Allen, "September" , est sorti à Genève, en 1987 ou 88, je suis allé le voir avec ma soeur et Catherine, une amie. J'étais plongé dans le film, totalement absorbé. A l'entracte, j'ai senti un grondement. J'ai dit: vous n'aimez pas, ils n'aiment pas? On m'a répondu "bof". J'avais aimé ce film et je serai curieux, de le revoir pour savoir si il me passionnerait toujours autant.
Dans la ville fédérale, les couleurs d'automne, par petites touches apparaissent sur les arbres et arbustes.
Une flèche sur le sol indique la marche à suivre...
La maison est étrangement calme. Les enfants sont partis en voyage, avec leurs parents. Il reste la pianiste qui habite sous les combles. Elle joue faux sur un piano désaccordé. Cela donne une approche assez juste de Satie quand elle joue du Brahms. Surtout à deux heure du matin... Il ne reste plus que de boire un grand verre de vodka pour ce rendormir.
Dans la cage d'escalier, un tableau est suspendu. Le soir, quand la lumière vacille, il effraie. On y voit quatre carreaux dépolis. Derrière se tient une ombre. Chacun imagine un visage. Le carreau du haut a été cassé lors de l'arrivée mémorable du piano à queue. La pianiste qui n'a pas l'oreille musicale, obstinée, a fait venir son instrument dans son mini studio sous les toits. La cage d'escalier est étroite et les déménageur ont souffert. Un sol dièse s'est décroché et a percuté le carreau du haut du tableau. Cet incident mineur, a permis de voir le vrai visage à travers la cassure. C'est un visage mi-Mona mi-Maryline. Sept adultes et quatre enfants voient chacun quelqu'un de différent. Le soir pour éviter le regard inquisiteur de ce visage je n'allume pas l'éclairage dans les escaliers. 

Ce soir, armé d'une lampe de poche, je suis allé voir le tableau. je voulais le décrire dans une note que j'aurai lancée sur la toile virtuelle. Surprise, tous les carreaux étaient cassés. Cela explique le vacarme de 23h attribué à la pianiste. Le visage avait disparu. Un bristole était accroché par une punaise jaune. J'ai décroché la carte de visite. Il y avait un nom inscrit en majuscule: FANTOMAS. Un rire inquiétant a retenti dans la maison avant que celle-ci ne disparaisse... 

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CINÉMA

- Mais... c'est l'intervention de cette grosse femme... C'est un ptit peu... enfin... ça va très loin.
- C'est là que je me rends compte que malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc.

Pierre et Thérèse.
Le père Noël est une ordure 

 

GUERRE

Valéry

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