René Clair - Entr'acte (1924)
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René Clair Entr'acte 1924
René Clair - Entr'acte (1924)
Un film de René Clair qui fit scandale en 1924
Quelques renseignements sur ce film:
Entr'acte (film)
Synopsis:
Le film est une suite d'images surréalistes, comme une poursuite folle d'un corbillard ou une danseuse barbue filmée par en dessous.
Voici la note écrite par Francis Picabia qui servit de fil directeur au film :
- Assaut de boxe par des gants blancs sur écran noir.
- Partie d'échecs entre Duchamps et Man Ray.
- Jet d'eau manœuvré par Picabia balayant le jeu.
- Jongleur et Père La Colique.
- Chasseur tirant sur un œuf d'autruche sur jet d'eau, de l'œuf sort une colombe. Elle vient se poser sur la tête du chasseur. Un deuxième tirant sur elle tue le premier chasseur. Il tombe. L'oiseau s'envole.
- Onze personnes couchées sur le dos présentent le dessous de leurs pieds.
- Danseuse sur une glace transparente, cinématographiée par en dessous.
- Gonflage de ballons et de paravents en caoutchouc sur lesquels seront dessinées des figures accompagnées d'inscriptions.
- Un enterrement : corbillard traîné par un chameau. Etc.
Fiche technique:
- Titre : Entr'acte
- Réalisation : René Clair
- Scénario : Francis Picabia
- Adaptation : René Clair
- Directeur de la photo : Jimmy Berliet
- Musique : Erik Satie
- Muet (sonorisé en 1967)
- Tournage : juin 1924
- Noir et Blanc
- Sortie : septembre 1924
Distribution:
- Jean Börlin
- Francis Picabia
- Erik Satie
- Marcel Duchamp
- Man Ray
- Marcel Achard
- Pierre Scize
- Louis Touchagues
- Rolf de Maré
- Roger Lebon
- Jean Mamy
- Georges Charensol
- Inge Fries
- Georges Auric
- Kiki de Montparnasse
Autour du film:
Le film est un hommage aux films burlesques de l'époque, la partition d'Erik Satie fut composée en suivant scrupuleusement le rythme des images du film en un temps où le film était encore muet. De ce court métrage, d'avant garde « qui ne respecte rien, si ce n'est le droit d'éclater de rire », disait Picabia ou, comme l'écrivain Alexandre Arnoux le revoyant de nombreuses années plus tard : « Ce film est toujours jeune. Aujourd'hui encore on a envie de le siffler ».
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